Les arts traditionnels et les spectacles qui faisaient partis de la vie des Khmers il y a fort longtemps, comme on peut le voir sur les bas reliefs d’Angkor Wat. Cependant, lorsque les Khmers rouges dirigèrent le pays de 1975 à 1979, de nombreuses formes d’art furent alors interdites ou détruites. Ainsi de nombreux temples, danseurs, chanteurs et artisans disparurent.

Aujourd’hui le Cambodge, avec l’aide internationale, est en train d’essayer de cultiver à nouveau ses arts traditionnels et sa culture. A l’heure actuelle les danses et les performances culturelles sont principalement organisées par des hôtels ou les restaurants.

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Danses traditionnelles du Cambodge (Robam)

Robam Apsara

Il y a des centaines d’années, la danse Robam Apasara (cliquez ici pour obtenir plus d’informations sur cette danse) n’était dansée que pour les Khmers de la famille royale ou à l’occasion de célébrations spéciales telles qu’au retour de guerre. Cette danse fut ensuite donnée pour suivre le déplacement de la capitale vers Phnom Penh en raison de l’attaque par le royaume de Siam (actuellement Thaïlande).

Les danses Apsara, tout comme bien d’autres danses locales sont en général accompagnées par un orchestre Khmer classique, le Pinpeat (cliquez ici pour davantage d’information).

Au début des années 1900s la reine Khmère Sisowath Kossamak Nearireath relança la danse Apsara aux Cambodgiens. Elle était connue pour avoir étudié l’histoire de cette danse dans la littérature et même auprès des bas reliefs des temples de la province de Siem Reap.

Aujourd’hui la danse Apsara peut être regardée dans de nombreux hôtels ou restaurants dans Siem Reap mais aussi ailleurs.

Pour regarder une danse Apsara: www.youtube.com

Buong Suong

Les historiens pensent qu’il s’agirait de la plus ancienne danse Khmère. La danse était au départ dansée sous ordre de la famille royale pour des demandes spéciales telles que les incantations de pluie durant la période sèche.

Malheureusement l’information disponible sur Buong Suong n’est pas aussi détaillée que celle de la danse Apsara qui peut être étudiée sur les bas reliefs des temples angkoriens. Il est à craindre qu’à cause de l’extermination par les khmers rouges d’artistes notamment, des informations précieuses sur le Buong Suong soit à jamais limitée.

Robam Trot (danse “Troddi”)

Cette danse traditionnelle Khmère est en général montrée Durant les festivités du nouvel an Cambodgien. (Cliquez ici pour connaitre les dates de 2010). Il est possible que cette danse soit originaire de l’ouest (nord ouest) du Cambodge à l’époque où les Khmers n’étaient pas encore sous l’influence de la culture ancienne indienne.

La danse de Robam Troddi a pour but d’éloigner les événements malheureux de l’année écoulée et de souhaiter une vie meilleure pour l’année suivante. Cette danse est parfois aussi pratiquée pour des incantations de pluie durant la saison sèche.

Les danseurs sont en général au nombre de 16, hommes et femmes confondus.

Cliquez ici pour voir une danse Troddi: www.youtube.com

Musique traditionnelle du Cambodge

Tout comme les danses traditionnelles, certains instruments de musique sont gravés sur les bas reliefs des murs de temples angkoriens. Certain instruments de musique traditionnels sont similaire aux javanais tels que le « gamelan ». Certains experts suggèrent que le roi Khmer Jayavarman II aurait apporté l’influence culturelle de ces anciens temples Javanais après son retour de l’ile de Java à la fin des années 700.

La musique traditionnelle a également souffert du régime Khmer, et de nos jours il y a une carence de musiciens traditionnels. Cependant certains experts en musique étrangère, avec les musiciens cambodgiens qui ont survécu au régime des khmers rouges étudient et essayent de faire revivre ces musiques traditionnelles.

Autrefois, les Khmers jouaient la musique pour accompagner les danseurs lors de shows ou lors de réunions sociales. Leur musique n’est en général ni lente ni rapide. Leurs mélodies sont simples et n’ont pas de portée.

Parmi les musiques traditionnelles Khmères, Pinpeat, Mohori, Phleng kar (musique nuptiale Khmère) et Phleng arak (pour les ancêtres). Deux de ces musiques sont détaillées ci-dessous.


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Pinpeat

“Pi” fait référence à un instrument à deux mirlitons et “peat” un instrument à percussions. Pinpeat est en général joué pour accompagner des danses traditionnelles Khmères mais aussi à l’occasion de cérémonies religieuses.

Le plus souvent un Pinpeat est constitué de neuf instruments, de chanteurs et d’un cœur. A ce jour, en raison de nombre limité de musiciens, le pinpeat est parfois joué par moins d’instruments. Les instruments les plus fréquents sont Roneat (photo de gauche), sorte de xylophones, Kong Thom, (petite image derrière le roneat), Sampho petit tambour à deux faces, Skor Thom, gros tambour.

Cliquez ici pour voir un Pinpeat: www.youtube.com

Mohori

Dans les anciens temps, le mohori était joué dans le Palais Royal, tout comme le Pinpeat, même si de temps en temps cela était joué dans les villages.

Même si les instruments musicaux sont assez similaires avec le Pinpeat, les instruments principaux sont deux sortes de Roneat et deux sortes de Tro (sorte de violon Khmer).

Cliquez ici pour entendre de la musique Mohori: www.youtube.com

Endroits où voir les arts traditionnels mentionnés ci-dessus

En plus d’être joués dans de nombreux hôtels et restaurants, un certain nombre d’endroits proposent des spectacles gratuits.

Village Culturel du Cambodge


Adresse : route nationale 6, à environ 3,2 kilomètres (2,0 miles) du croisement entre la route nationale 6 et Sivatha Boulevard
Téléphone : +855 63 963836
Site web : www.cambodianculturalvillage.com
Horaires d’ouverture : tous les jours, 9h-21h
Comment s’y rendre : vos propres moyens de transport (voiture, Tuk-tuk ou moto)
Observations : cliquez ici pour obtenir plus d’informations.

Orphelinat ACODO

Un spectacle de 45 minutes de danses traditionnelles qui débute à 18h30, avec pour artistes les enfants d’un orphelinat.


Adresse : Group 5, village de Wat Sway (à environ 1,2 kilomètres/1300 yards au sud du vieux marché en direction du village flottant)
Téléphone : +855 12 734306
+855 92 919260
Site web : www.acodo.org
Email : [email protected]
Horaires des spectacles : tous les jours à 18h30
Prix : gratuit, pourboire attendu
Comment s’y rendre : à pied, en vélo, en voiture, Tuk-tuk (environ US$ 3 au départ du centre ville de Siem Reap) ou moto.

Musique de concert contemporaine

Concert à l’hôpital Jayavarman VII

Un concert de violoncelle donné par le Docteur suisse Beat Richner, qui s’occupe des enfants locaux. Ce docteur vit à Siem Reap et dirige l’hôpital depuis presque 20 ans.


Adresse : Jayavarman VII Children Hospital (au nord du Musée National d’Angkor)
Site web : www.beat-richner.ch
Horaires des spectacles : le samedi à 19h15
Prix : gratuit, mais un pourboire est attendu
Comment s’y rendre : à pied, à vélo, en voiture, Tuk-tuk ou moto.






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